Il aura beau dire et proclamer à tout va qu’il veut rompre avec les anciennes moeurs, Emmanuel Macron decouvre petit à petit que la bonne vieille tactique de la diversion a encore de beaux jours devant elle. Après une période de flottement voulue, on apprend que le prélèvement à la source sera en place en janvier 2019. L’attention s’est mediatiquement déplacé des affaires qui ont rendu l’été presidentiel plus meurtrier que jamais, à la grande interrogation sur l’applicatin d’une réforme fondamentale pour l’exécutif. Il semble peu probable que ce moment d’incertitude n’ait pas été initié par le maitre des horloges qui entend donner le la de manière indiscutable. C’est pourquoi la nomination de François de Rugy. à la place de. Nicolas Hulot ne tient pas d’un recours de dernière minute. Le choix a été fait dès l’annonce de la demission du ministre de l’écologie. Tout le reste relève du jeu de suspense qui nourrit l’appétit des médias quand il s’agit de remaniement ministériel. Au final on est dans le repli traditionnel du pouvoir en s’appuyant sur des gens qui seront aux ordres de l’Elysée car il lui doivent tout. À l’image du nouveau ministre de la transition énergétique sans charisme et sans notoriété, qui s’est rallié en hâte au candidat Macron lors des présidentielles, en oubliant prestement son engagement de soutien du candidat de gauche. Ce jeu de chaises musicales va même amener au perchoir de l’assemblée nationale Richard Ferrand, exfiltré du gouvernement pour des affaires en cours . Le constat est clair sous Macron les pratiques de l’entre-soi de l’élite politico administratives n’ont pas changé comme en témoigne les recasages en catimini après scandales de certains hauts fonctionnaires. Avantages fovoritismes et casseroles il est où le nouveau monde ?
grandangle54 
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