Le charme n’opère plus avec le même impact que lors de l’élection de mai 2017. Emmanuel Macron est entré dans le quotidien de la fonction présidentielle avec les contraintes inhérentes et les réalités de l’exercice du pouvoir. Forcement les légions de déçus qui ont eu pour lui les yeux de Chimène, commencent à maugréer de part et d’autre. Il y a ceux qui ont eu la crédulité d’imaginer une ère nouvelle qui aurait fait table rase des moeurs du passé. Or le vernis craquelle quelque peu devant la gestion autoritaire du président à l’abri d’une majorité docile. Tous ceux qui ont cru à un changement dans leur vie quotidienne ne voient rien venir à l’horizon, en matière de travail et de pouvoir d’achat. Les réformes ne sont pas encore visibles. La croissance est atone et le sentiment de favoriser les riches ne se dissipe pas dans l’opinion. Si on ajoute les affaires embarassantes du type Benalla ou Kholer, pour la Republique en Marche le ciel est à l’orage. Quant à ceux qui ont quitté les rangs de la gauche et de la droite beaucoup sont mal à l’aise devant les mesures envisagées sur les retraites la sécurité l’immigration ou la précarité. De plus L’exigence du doigt sur la couture du pantalon ne sied pas toujours aux parlementaires qui se retrouvent transformés en apparatchiks dévoués, dont on ne supporte pas les voix dissonantes. C’est à ces déçus que Laurent Wauquiez comme Jean Luc Melenchon s’adressent avec la mise en garde contre la surdité macronienne qui conduit le pays dans le mur. Le chef des Républicains parle du danger de submersion pour la culture européenne devant une immigration massive et le leader de la France Insoumise appelle à donner une leçon à Emmanuel Macron aux prochaines européennes. Tous les deux comme le Rassemblement National misent sur le gonflement des déceptions pour déstabiliser le chef de l’état. Il est vrai que le paysage parlementaire ne leur laisse aucune autre voie que la harangue alarmiste. Leur pari de la coalition des déceptions n’est pas évident car eux aussi ont leurs lots de déçus qui ne voient pas l’avenir avec eux aux manettes du pays.
Archive | août, 2018
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